Le bateau emblématique de Greenpeace, troisième du nom, fait escale à Bordeaux jusqu'à dimanche soir. Il est ouvert gratuitement à la visite sans réservation. Les membres d'équipage et les militants bordelais de l'ONG expliquent le fonctionnement du bateau et ses combats.
Le navire emblématique de Greenpeace navigue essentiellement à l'aide de ses voiles, par soucis écologique, à travers toutes les mers du globe.
Sa mission est de "lutter pour préserver notre planète" et "dénoncer sans relâche les atteintes contre l'environnement".
Une mission non sans risque.
En 1985, un militant de l'ONG avait trouvé la mort après les deux explosions qui ont coulé le Greenpeace 1 dans le port d'Auckland en Nouvelle-Zélande.
Une opération menée par les services secrets français alors que le bateau faisait campagne contre les essais nucléaires dans le Pacifique.
Un bateau spécialement équipé pour les opérations en mer
Le Rainbow Warrior 3 a remplacé le 2 en fin de vie après 22 ans de service.
Construit en 2011, il est spécialement conçu pour l'action.
Il peut accueillir un hélicoptère, mettre à l'eau des zodiacs, repérer une pêche illégale à 24 kilomètres à la ronde à l'aide d'un nid-de-pie qui s'élève à 50 mètres de haut...
Et surtout, il est équipé d'appareils de communication satellitaire qui lui permettent de relayer ses actions et de donner des interviews partout où il se trouve.
Des appareils "protégés par une porte cloison en acier. Aussi, la transmission pourra se poursuivre même en cas d’abordage" est-il expliqué sur le site de Greenpeace.
Visite ouverte à tous
Cet été, le navire fait campagne en Europe avec seulement deux escales en France. A La Rochelle le week-end dernier et à Bordeaux jusqu'à demain soir.
Les visites sont ouvertes à tous et sans rendez-vous. Elles se succèdent par vagues de 15 personnes à la rencontre de la trentaine de membres d'équipages et de militants de Greenpeace Gironde.
Dans le reportage, visite à bord avec l'équipage :