Placé en garde à vue depuis jeudi matin, un jeune homme de 21 ans a reconnu avoir percuté un gendarme à Pugnac en Gironde après un refus d'obtempérer. Il n'avais ni permis de conduire ni assurance. Le militaire est toujours hospitalisé dans un état critique.
Il a reconnu partiellement les faits. Le propriétaire de la voiture qui a percuté un gendarme mercredi sur la commune de Pugnac en Gironde est toujours entendu en garde à vue. Une garde à vue prolongée précise le parquet de Bordeaux ce vendredi soir dans un communiqué, car les investigations se poursuivent.
Le jeudi 20 octobre 2022, le conducteur s'est présenté à la gendarmerie de Saint André de Cubzac en milieu de matinée où il a été placé en garde à vue.
Il a admis qu'il se trouvait bien au volant de la BMW qui circulait sur la commune de Pugnac à 18 h 15 ce mercredi 19 octobre. Au même moment, deux gendarmes du peloton motorisé de Saint-Aubin de Blaye, qui effectuaient des contrôles routiers sur le secteur le sommaient de s'arrêter .
Il conteste la qualification d'homicide
Agé de 21 ans, le conducteur a refusé d'obtempérer et pris la fuite. Avec sa voiture, il a percuté très violemment un des militaires, le projetant sur une quinzaine de mètres. Très grièvement blessée, la victime a été immédiatement héliportée au CHU Pellegrin, où elle se trouve toujours hospitalisée dans un état critique.
Entendu, le mis en cause reconnaissait avoir percuté le gendarme et niait toute intention homicide. Il est établi qu'il ne disposait pas du permis de conduire et qu’il n’était pas assuré pour ce véhicule. Les analyses toxicologiques confirmaient enfin qu’il avait consommé du cannabis le jour des faits.
Frédérique Porterie - Procureur de la République de Bordeaux -Communiqué
Le parquet précise que l'intéressé a déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à une peine de 60 jours amende à 10€ en mars 2021 pour conduite d’un véhicule sans permis.
Si le pronostic vital du gendarme victime n’est, à cette heure, pas engagé, les graves blessures dont il souffre pourraient entraîner, de l'avis des médecins, de très lourdes séquelles.
Frédérique Porterie - Procureur de la République de Bordeaux -Communiqué
Un nouveau refus d'obtempérer alors que plusieurs comportements de cette nature sont observés au Pays basque et dans d'autres secteurs en France ces dernières semaines.
