Tests de sélection draconiens pour les candidats aux postes de surveillance des plages en Gironde

Ils auront pour mission d'assurer la sécurité des baigneurs sur les plages du littoral girondin pendant la période estivale 2018. Ils doivent parfaitement connaître les gestes de secourisme, les dangers de l'océan et être capables de ramener une personne en difficulté au large. 

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C'est un véritable défi physique et moral qu'ont dû relever ce week-end les dizaines de jeunes girondins candidats aux postes de sauveteur aquatique.

Le test est organisé chaque année par le SIVU, le syndicat intercommunal pour la surveillance des plages et lacs girondins. 13 communes y sont rattachées, d'Arcachon, au sud, jusqu'au Verdon, à l'extrême nord.


Il s'agit pour elles de sélectionner des filles et des garçons capables de faire face aux dangers de l'océan. "Le problème aujourd'hui est que le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, le BNSSA, est délivré en piscine. Cela ne suffit pas ici" explique Norbert Stolla, l'un des sélectionneurs.

Les futurs sauveteurs doivent en effet avoir une excellente forme physique.

L'un des tests consiste d'ailleurs à les faire nager dans les vagues et le courant selon un parcours balisé par des bouées au large. Ils doivent revenir sur la plage le plus rapidement possible.
Une épreuve épuisante mais nécessaire reconnaît Alban Lacaze, l'un des candidats. "On aura quand même la responsabilité de vies humaines, c'est normal de passer des sélections difficiles" admet-il.

Les tests physique ne sont pas tout.

Il faut aussi avoir la tête bien remplie : connaître le secourisme en équipe, les différentes techniques de sauvetage, la réglementation des plans de baignade...

Et bien entendu savoir déceler les différents stades de la noyade, comprendre les dangers de l'océan, savoir analyser la météo, connaître les dangers du soleil et des animaux nuisibles (méduses, physalis, vives...).

La plupart des candidats sont des étudiants à la recherche d'un job d'été dont beaucoup sont issus de clubs de natation ou de triathlon.

Le reportage de Maria Laforcade et Dominique Mazères à Lacanau :





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