Un interne du CHU de Bordeaux suspendu pour "faits graves", des militantes féministes l'accusent de viol sur mineure

Une association féministe bordelaise dénonce des faits de viol commis par un interne en médecine. Les faits se seraient déroulés à l'hôpital d'Agen en juin dernier lors d'un stage de cet interne en psychiatrie. Une procédure disciplinaire a été lancée à son encontre et l'étudiant suspendu.

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L'information a été communiquée mardi 10 octobre par l'agence régionale de Santé - ARS Nouvelle Aquitaine, Université de Bordeaux, CHU de Bordeaux, et l'hôpital psychiatrique Charles Perrens. Des autorités qui ne détaillent pas les faits reprochés à cet interne. 

Suspension préventive

"Suite à des faits graves qu’aurait commis un interne de psychiatrie durant un stage dans un établissement hospitalier, hors département de Gironde, les autorités compétentes ont immédiatement réagi en lançant une procédure disciplinaire et en organisant un conseil de discipline", peut-on lire dans ce communiqué. L'étudiant a été suspendu à titre conservatoire.

"À titre conservatoire et dès la révélation des faits, l’étudiant mis en cause, a été suspendu de toutes ses fonctions et a donc cessé toutes ses activités dans un établissement de santé", précisent également les signataires. 

Pour information, cet étudiant n’a jamais effectué de stage d’interne au Centre Hospitalier Charles Perrens, ni au CHU de Bordeaux.

ARS, Université de médecine et CHU de Bordeaux

Communiqué

Le communiqué reste évasif sur le lieu des faits et la date. Une procédure judiciaire est en cours. Le groupe "Collage féministes" avait lui placardé les murs de l'université de médecine pour dénoncer des faits de viol.

"Elle était mineure et hospitalisée"

"Un interne de psychiatrie qui était en stage au centre hospitalier d’Agen a eu une relation sexuelle avec une patiente sauf qu’elle était mineure et hospitalisée en psychiatrie", témoigne, anonymement, une de ces colleuses, qui assure que l'agresseur était au courant de la fragilité de sa patiente. 

"Ce n'est pas la première fois qu’il y ait des violences sexuelles connues et portées aux oreilles de l’université de Bordeaux et notamment en médecine, qui, soit ne fait rien, soit prend des mesures qui ne sont pas à la hauteur de la gravité des actes", accuse la jeune militante féministe, qui assure que l'opération de collage a été passée sous silence à l'université de médecine.

Ça a complètement été étouffé. Il n’y a pas eu de prise de position. 

Une colleuse féministe anonyme

A rédaction web France 3 Aquitaine

L’Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine, l’Université de Bordeaux, le CHU de Bordeaux et le CH Charles Perrens souhaitent rappeler leur plein engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes et contre toutes les formes de violence et de discrimination. Ni le CHU de Bordeaux ni l'ARS de Nouvelle-Aquitaine ne souhaitent faire de commentaire à ce stade.

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