Vidéo. Vague géante sur la Garonne : elle appréhende le retour du paquebot qui a dévasté sa terrasse

Alors que l'enquête sur les responsabilités se poursuit pour définir les causes de cette vague géante, retour à Saint-Louis-de-Montferrand en Gironde, où Louise Viléo était inquiète ce 27 mai. En cause, le retour du paquebot à l'origine d'importants dégâts dans son jardin.

Louise semble confiante, mais reste attentive et n'imagine pas que la vague puisse se reproduire. Le phénomène s'était formé, le 20 mai dernier, sur la Garonne, après le passage d'un paquebot.

Regardez le reportage de Karim Jbali et Delphine Roussel-Sax :

durée de la vidéo : 00h01mn47s
Cette habitante de Saint-Louis de Monferrand en Gironde était inquiète ce 27 mai. La semaine dernière, un paquebot avait provoqué une vague géante causant d'importants dégâts dans son jardin. de retour ce jour-là, le navire n'a heureusement causé aucun dommage. ©France télévisions

Pour les services du port, après analyses, la cause serait la vitesse excessive. Ce jour-là, vers 20 h 30, quand le bateau de 225 mètres arrive à hauteur de la commune de Saint-Louis-de-Montferrand, il crée une vague géante qui inonde le rivage. Et la terrasse de Louise Viléo ! Il faut dire que sa propriété est en surplomb de la Garonne. De son jardin, elle a une vue directe sur la rivière. La fameuse vague a occasionné de nombreux dégâts, même si elle semble n'avoir fait que passer. 

On a vu une hauteur d'eau qui arrivait dans un bruit sourd, comme si c'était du vent, elle est venue cogner là, est partie par ici en emportant toute la terrasse.

Louise Viléo, habitante de Saint-Louis-de-Monferrant sinistrée par la vague

France 3 Aquitaine

Pas de vague

Pour autant, ce samedi, alors que le "Seven Seas Splendor", LE paquebot responsable de la vague, est annoncé, elle préfère rester sur ses gardes. Elle l'attend.

Fort heureusement, ce retour se passera... sans faire de vague !

En attendant, notamment pour les dégâts occasionnés, chez Louise, mais également sur les digues alentours, il est important d'établir les responsabilités. Les services de Bordeaux Métropole doivent d'ailleurs procéder à leur inspection.

Au Grand Port de Bordeaux, on a déjà identifié la cause probable. Renaud Picart, le directeur adjoint, explique que "habituellement, les bateaux passent à une vitesse de dix nœuds. Et là, ils étaient au-dessus. La vitesse contrôlée est de 13 nœuds..."

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