Violences à Bordeaux : des comparutions immédiates de casseurs dès lundi

Les violences qui ont envahi le centre-ville ce samedi soir pendant près de 7 heures ont eu pour conséquence 38 blessés dont 6 policiers, 69 interpellations et 44 gardes à vue. Qui sont les auteurs des violences ? La procureure de la république Marie-Madeleine Alliot explique. 

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On distingue les personnes qui ont été interpellées préventivement de celles qui l'ont été pendant la manifestation. Les adultes comparaissent devant le tribunal correctionnel de grande instance de Bordeaux.

Dans un communiqué, le parquet indique que:

Ont été commis pendant la manifestation dite des "gilets jaunes":

  • Des faits d'attroupements, avec ou sans arme, avec ou sans visage dissimulé,
  • mais aussi des vols avec dégradations
  • et des violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique
Les premiers, nombreux, ont donné lieu à des poursuites judiciaires pénales selon la gravité des faits et selon la personnalité (mineur ou majeur) des auteurs.

Les deuxième donneront lieu à des défèrements lorsque les auteurs seront identifiés (poursuite des enquêtes et possibilité de nouvelles plaintes). C'est dans ce cadre là que, dés ce lundi 13h30, deux personnes seront déférées devant un juge en comparution immédiate pour ce type de fait (au magasin Apple Store).

Enfin, "les investigations se poursuivent dans le cadre de mesures de garde à vue prises pour des faits de violences commis sur personnes dépositaires de l'autorités publique".

Elle insiste sur le profil finalement de "Monsieur tout le monde" des personnes qui se sont livrées à cette violence samedi. "Ce sont essentiellement des hommes, des personnes assez intégrées certains sont employés étudiants manutentionnaires, jardiniers. "

Ils n'ont pas nécessairement d'antécédents judiciaires, ce qui pose question par rapport à la violence de cette manifestation et le passage à l'acte. 
 

Ecoutez Marie-Madeleine Alliot, la procureure de la République.



Ce que risquent les interpellés : 
 

 
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