La Gironde est à nouveau placée en vigilance orange jusqu'à 23h ce soir. Face aux aléas climatiques, le Département cherche à soutenir les agriculteurs grâce à l'Association départementale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques.
Encore une fois, les agriculteurs de la Gironde sont confrontés au ciel qui risque de leur tomber littéralement sur la tête. Les conséquences de la grêle peuvent être néfastes pour les cultures, mais avec L'Association départementale de lutte contre les fléaux atmosphériques (ANELFA), le Département souhaite minimiser les risques au maximum pour les exploitants.
Comment ça marche ?
- Un dispositif de surveillance, activé sur la période de risques d’orage (1er avril au 15 octobre), permet d'alerter sur les orages à venir
- L’ADELFA dispose d’un réseau de bénévoles qui sont prêts en permanence à activer l’un des 120 générateurs en activité sur tout le territoire, environ quatre heures avant le début de l'orage
- Une fois activés, ces générateurs (couvrant 100km²) vont brûler un liquide composé à 97% d’acétone et 3% de iodure d’argent. Cette substance, qui n’a pas d’incidences négatives pour l’environnement, monte dans les airs. Lorsque l’iodure d’argent atteint les nuages, cela divise les noyaux glaçogènes
La métropole n'est pas couverte par les générateurs
Cependant, le dispositif ne marche pas partout, notamment dans la zone de Bordeaux Métropole, qui n'est pas couverte par les générateurs. Cela signifie que le samedi 26 mai, par exemple, l’orage a pu se recharger et les grêlons se recompacter durant son passage au-dessus de la métropole.
L’ADELFA cherche donc à poursuivre l’élargissement du réseau, pour atteindre 130 générateurs d’ici 2019.
Mais pour élargir le réseau, il faut davantage de bénévoles. Un problème souligné dans cet interview de Lydia Héraud, conseillère régionale déléguée à la viticulture et aux spiritueux :