"Médecins mal formés, patients en danger !" Ce sont les mots scandés par des internes réunis dans le hall de l'hôpital Pellegrin. Ils dénoncent leurs conditions de travail dans l'hôpital public ainsi qu'une réforme "nocive" de l'internat.
C'est un appel à la grève illimitée de l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI). Un mouvement national auquel a pris part aujourd'hui les internes du CHU de Bordeaux. "Cadence infernale", "faible niveau de rémunération", "réforme du 3e cycle", autant de revendications exprimées ce mardi.
Les internes du chu de Bordeaux rejoignent le mouvement. Débrayage dans le hall du tripode à l'hôpital Pellegrin. pic.twitter.com/45u7BvpqW2
— Cgt Chu de Bordeaux Pellegrin (@chu_cgt) December 10, 2019
Ce matin durant deux heures, une cinquantaine d'internes a débrayé. Ils se sont rassemblés dans le hall de l'hôpital Pellegrin pour exprimer leur colère. "Plus de 100 heures de travail par semaine", "matériel vétuste", une réforme de l'internat allant à l'encontre de la professionnalisation. "Après ce rassemblement, les internes sont repartis dans leurs services sans y travailler pour autant", nous explique Alain Es-Sebar de la CGT.
C'est la première fois que les internes rejoignent le mouvement qui agite les hôpitaux de France depuis 9 mois. Signe que leur mécontentement monte, les internes devraient participer à la mobilisation du 17 décembre prochain qui touchera l'ensemble des hôpitaux publics.