L'homme de 23 ans est activement recherché par les gendarmes de Gironde. Il s'est évadé le 28 décembre du centre de santé d'Angers dans le Maine-et-Loire où il était hospitalisé. Un appel à témoins a été lancé après qu'il a été aperçu dans les environ de Blaye en Gironde ce 29 décembre. Des moyens de recherches ont été déployés par les forces de l'ordre.
Ce 30 décembre au soir, l'homme est toujours activement recherché. D'après le procureur de la République de Libourne, Loïs Raschel, le dispositif de recherches est "très conséquent" : "Nous avons des moyens très importants qui sont mis en place. Il y a de nombreuses patrouilles et un hélicoptère qui sont engagés". Mais il n'en dira pas plus, espérant que les efforts des gendarmes seront payants très prochainement.
L'appel à témoins stipule qu'on recherche un homme de 23 ans, des cheveux bruns, les yeux noirs. Il a été aperçu pour la dernière fois, dans la matinée, à Pugnac, dans le nord de la Gironde. "
On espère vraiment le retrouver rapidement. Avec cet appel à témoin, c'est une chance supplémentaire que quelqu'un puisse l'identifier dans la rue et puisse le signaler aux gendarmes."
Menaces inquiétantes
Ces recherches sont particulièrement actives, car l’homme, se serait évadé de la prison d’Angers où il purgeait une peine pour vols aggravés, jeudi 28 au soir ou dans la nuit. Ou plus exactement, d'après le parquet d'Angers, il aurait profité de son hospitalisation au centre de santé mentale (CESAME) à Sainte-Gemme-sur-Loire, pour se faire la belle en dégondant des barreaux de la chambre carcérale.
Si les forces de l'ordre se concentrent sur ce secteur, c'est qu'il semblerait que le fuyard voulait rejoindre le Blayais. "On sait que son ancienne compagne habite dans la région", confirme M. Raschel. "Il a proféré un certain nombre de menaces à son encontre, on pense qu'il est venu la retrouver".
Toute personne ayant des éléments d’information est ainsi invitée à contacter le 17. “Il convient de ne pas intervenir et de solliciter l’intervention des forces de l’ordre”, rappelle le procureur de Libourne.