Comment lutter contre la prolifération des chats errants sans les euthanasier ? La petite commune de Lagorce, en Gironde, est confrontée à une surpopulation féline, qui exaspère les habitants.
La petite commune de Lagorce, au nord de Libourne, est confrontée à une multiplication de chats errants -mais aussi domestiques- dans le centre du bourg. Et ses félins, si sympathiques soient-ils, gênent les habitants, qui sont parfois contraints de slalomer entre leurs odorantes déjections.
Outre ces nuisances olfactives, les matous de Lagorce peuvent aussi se montrer chapardeurs lorsque la faim les tenaille. "Ils rentrent partout où ils peuvent, dans les dépendances, les arrières-cuisines" souligne un habitant.
160 chats stérilisés à Libourne
Capture, stérilisation, adoption, la mairie de Lagorce tente de trouver une solution, pour éviter l'euthanasie des animaux sans maitres.
Elle pourrait prendre exemple sur Libourne, qui a fait appel à l'antenne locale de l'école du chat libre, association qu'elle subventionne. "On a besoin des associations, pour aller trapper les chats, cachés dans des endroits où nous n'en avons pas forcément connaissance" souligne la conseillère municipale Monique Julien. "Nous avons aussi signé une convention avec 30 millions d'amis", ajoute-t-elle.
En 4 ans, un couple de chats peut donner naissance à plus de 20 000 chatons.
À Libourne, cette initiative à permis de stériliser 160 chats. En quatre ans, un couple de chats errants peut donner naissance à plus de 20.000 chatons, indique le ministère de l'Agriculture.
En France, il est également obligatoire d'identifier son chat avant l'âge de 7 mois, via un tatouage ou une puce.
D'autre part, lors d'un don ou d'une vente d'animal domestique, il doit obligatoirement être identifié.
→ regardez le reportage d'Iban Carpentier et Olivier Prax :