Le skipper médocain d'Arkéma s'approche de New-York. Longtemps leader il est aujourd'hui 2e dans la classe Multi-50. Après 8 jours de course, laou Roucayrol espère toucher dès samedi les côtes américaines.
Lalou Roucayrol pourrait bien arriver samedi à New-York. Seul à bord de son trimaran de 50 pieds, dans du vent fort et une mer désordonnée, sa traversée de l'Atlantique Nord n’a rien d’une sinécureMais grand habitué du large, Lalou Roucayrol parti de Plymouth pour sa 3e participation à la Transat Anglaise était paré à affronter tout cela. Même si le choix d'une route très au nord l'a confronté à des conditions parfois extrêmes. Comme l'explique Karine Fauconnnier, routeur d'Arkéma :
Nous avons décidé de reprendre une route plus inconfortable mais plus directe car nous pensons que c’est la route qui arrive en tête à New York. Le parcours est cependant semé d’embûches, un front ondulant générant des trous de vent et des surventes, une dorsale avec peu de vent. Nous avons bien réussi à trouver les trous de souris et zigzaguer entre les obstacles.
Arriver en tête à New-York, Lalou pensait bien y arriver. Mais il a du céder le leadership de la classe Multi 50 ( 4 concurrents au total ) à Gilles Lamiret sur "Rennes-Saint-Malo".
Le médocain s'est en effet trouvé coincé entre 2 systèmes météo qui ont fait écrouler les vents. Résultat : un véritable "Pot au noir " au beau milieu de l'Atlantque nord, qui l'a considérablement ralenti.
Au terme de 8 jours de course, Lalou Roucayrol, exposé au vent et à la pluie, fatigué mais combattif, espère maintenant arriver samedi à New-york.