Mobilisation contre le nouveau décret régissant le banc d'Arguin dans le Bassin d'Arcachon

"Rendez nous Arguin !" clament les plaisanciers, pêcheurs et kite-surfers du bassin. Ils ne peuvent plus accéder comme ils le souhaitent au banc d'Arguin, île de sable située entre le Cap-Ferret et la dune du Pilat. Ils réclament l'abrogation pure et simple du décret signé par Ségolène Royal.

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Ils étaient près de 400 ce matin, réunis sous la halle du port de pêche d'Arcachon, à crier à l'injustice.

Ce décret est "une privation des libertés" affirme Emmanuel Martin, le président de l'union des professionnels du nautisme du Bassin d'Arcachon. "Si on m'expliquait qu'il y avait une faune et une flore incroyable... mais ce sont des bancs de sable qui bougent. Quand on pose l'ancre et qu'on repart, une heure après il n'y a plus rien, donc il n'y a pas de réalité écologique" argumente t-il.

Comme tous les manifestants présents, Emmanuel Martin réclame le maintien des dispositions du précédent décret et l'abrogation de celui qu'a signé l'ancienne ministre de l'environnement, juste avant de quitter ses fonctions. Ce nouveau texte interdit notamment le mouillage de nuit, la circulation à pied à partir du coucher du soleil et la pratique du kite surf. 

"Nous sommes virés de nos territoires de bonheur, sans aucune justification" et "alors que les oiseaux ont déjà le parc ornithologique du Teich, un territoire protégé par le conservatoire du littoral" dénoncent les manifestants, tous résidants du Bassin à l'année. Ils précisent que le banc s'est considérablement agrandi depuis un demi-siècle, "il est passé d'un atoll de 1,8 km à une île de 6 km de long, donc il y a de la place pour tout le monde" asssurent-ils.

Ces plaisanciers, pêcheurs, férus de voile, de plongée ou de sports de glisse semblent déterminés à récupérer leur banc. "Peut-être qu'il y a une surcharge entre le 15 juillet et le 15 août, on doit régler ce problème là mais il faut laisser vivre les usagers à l'année" ajoute Christine Bertrand, représentante des plaisanciers. 

"On dit qu'il y a 100 ou 200 bateaux qui dorment, c'est faux. Ce sont quelques bateaux, toujours les mêmes, 15, 20 maximum, ils se mettent à l'ancre dans la couche sud, ils font pas de bruit, ils veulent surtout pas être dérangés. Ce décret est une privation des libertés" regrette Emmanuel Martin.

Une délégation des manifestants à été reçue à la sous-préfecture d'Arcachon. Les associations d'usagers et les représentants de l'industrie nautique demandent un moratoire jusqu'au 15 septembre. Ils manifesteront samedi prochain sur site. Et comptent aller jusqu'à saisir le conseil d'Etat pour faire annuler ce décret qui triple la surface de la réserve naturelle du banc d'Arguin.

"Rendez nous Arguin !" clament les plaisanciers, pêcheurs et kite-surfers du bassin. Ils ne peuvent plus accéder comme ils le souhaitent au banc d'Arguin, île de sable située entre le Cap-Ferret et la dune du Pilat. Ils réclament l'abrogation pure et simple du décret signé par Ségolène Royal qui a triplé la surface de la réserve naturelle.




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