C'est un succès grandissant : les pages Facebook des gendarmeries sont de plus en plus suivies par les internautes. Celle de la Gironde est la première de France en nombre d'abonnés. Dans les cinq départements aquitains, les militaires cultivent dorénavant cette nouvelle proximité. 

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Drôle quand il le faut, grave quand c'est nécessaire, tout un équilibre. Les pages Facebook des gendarmeries ont acquis une énorme notoriété en quelques années. A tel point qu'en 2018, quasi tous les groupements de gendarmerie ont maintenant leur page dédiée, comprenez chaque département. 
Champion dans sa catégorie le département de la Gironde : avec ses 106 000 abonnés, la page connaît un grand succès.C'est la première de France. Autant dire qu'il y a moyen de "viraliser" une information, une requête. 
 

A quoi ça sert ? 


Au départ, ces pages ont pour but de faire connaître le travail des gendarmes, un métier de l'ombre. Les militaires ont saisi au vol les nouveaux usages pour communiquer. Au fur et à mesure, cet outil a permis de cultiver le lien avec la population. 
 

La gendarmerie devait avancer, être visible sur Facebook. C'est  plus proche de nos concitoyens, mais ça ne remplace pas le contact, c'est complémentaire. 
 

Parfois insolites, leurs informations peuvent faire le buzz lorsque les journalistes, dont nous sommes, réalisent un article : quand un appel à police secours permet la découverte d'une plantation de cannabis ou quand les gendarmes découvrent des plantations grâce à leur flair.... Des récits plutôt souriants.

 

Le Capitaine Mémoire, qui anime la page Facebook en Gironde, a les mots pour écrire, un ton souvent décalé :
 

On essaie de trouver le côté accrocheur, le sourire permet de faire passer pas mal de chose. 
 

La page affiche aussi  beaucoup de conseils à la prudence, de la prévention sur des phénomènes crapuleux en cours. Puis la page Facebook est devenue au fur et à mesure un auxiliaire intéressant pour des recherches de personnes disparues, recueil de témoignages dans des cadres précis. 

C'est un outil opérationnel que l'on a intégré dans notre pratique, ça s'est développé au fil du temps. Ça ne pouvait pas se faire quand on avait 1000 personnes qui nous suivaient. Ça peut dorénavant se faire beaucoup plus facilement maintenant qu'on en a 106 000. 
 


Internautes Acteurs

 

Au fil du temps, les internautes sont devenus contributeurs. Surtout dans le cadre des disparitions de personnes signalées sur la page. Ces posts sont largement partagés, les internautes mettant du coeur à devenir quelque part acteur. Surtout les disparitions de mineurs qui mobilisent beaucoup et qui permettent ainsi aux gendarmes " d'aller vite et loin. "
 

Il y a quelques mois, on a retrouvé une mineure en quelques jours en région parisienne. L'information avait été partagée 1 million de fois. Sans ces partages, on aurait mis énormément de temps à la retrouver. 


L'institution judiciaire l'a compris. Les parquets de Bordeaux et Libourne ont intégré cette pratique et fonctionnent d'un commun accord avec les gendarmes avec ces nouvelles pratiques.

Et la prochaine est déjà en vue : les gendarmes vont investir Twitter dans les temps qui viennent, c'est au programme !

Décidément, la page Facebook tendance à la gendarmerie : les voisins de Dordogne encouragent eux leurs abonnés et invitent à rejoindre la page en proposant ... " un escape game ! "

 

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