Pessac : fin de la grève à la Monnaie de Paris

Le personnel gréviste de l'usine de la Monnaie de Paris, à Pessac (Gironde), a décidé jeudi la reprise du travail dès vendredi, au terme de neuf jours de grève,
après la réintégration d'un salarié dont le licenciement avait déclenché le conflit, a-t-on appris de source syndicale.

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L'usine pessacaise, l'un des deux sites (avec Paris) de la Monnaie assurant frappe des euros courants pour la France et d'autres devises étrangères, tournait au ralenti depuis le 11 octobre. Les grévistes réclamaient la réintégration d'un de leurs collègues, objet selon eux d'un "licenciement illégal" à son retour d'un congé sabbatique de 11 mois.

La direction avait indiqué il y a dix jours que le profil du salarié "n'était plus adapté au développement du site" de Pessac, et avait été "absent cinq ans
(dont quatre en congés sans solde)" sur huit ans de contrat,
occupant durant cette période des fonctions à la BCE et à la Banque centrale des Pays-Bas.
Il a été reçu par la direction jeudi pour un entretien qui a exploré plusieurs "propositions", dont la nullité de son licenciement, a indiqué à l'AFP Laurent
Delage, délégué CGT, majoritaire dans l'entreprise publique. L'homme devait en fin de journée recevoir une lettre de confirmation pour un poste "plus conforme à ses compétences".

Le personnel gréviste a dans la foulée voté la reprise du travail, a indiqué la CGT. La direction de la Monnaie n'a pu être jointe jeudi en fin de journée.
Les grévistes de Pessac avaient été rejoints dans leur mouvement pour 24 heures mercredi par les salariés du site de Paris, avec une production également au ralenti, et un rassemblement de grévistes devant le site parisien.

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