Alors que le secteur du tourisme se frotte les mains, le mois de mai et ses jour fériés constituent un véritable casse-tête pour les chefs d'entreprises qui voient leur employés profiter des ponts à répétition et se retrouvent parfois contraint de fermer un temps leur usine.
En cette veille de 1er mai, les ateliers sont vides. Un tiers des salariés de GTS, Guarato Tuyauterie Services, basée à Saint Mariens en Gironde, ont fait le pont. Personne donc, ou presque, dans l'atelier, qui tourne au ralenti.
Un beau mois de mai pour les salariés. Pour le patron par contre…
Mickael Reclus chef magasinier, et présent à son poste, fait figure d'exception "J'ai des collègues qui ont posé leurs jours de congés. C'est un beau mois de mai pour les salariés. Mais pour le patron par contre…"
Fermeture d'usine
Le patron, c'est Laurent Caillard. Les ponts qui se succèdent au mois de mai il les voit comme des pénalités. Il a même l'intention de fermer son usine le 11 mai, au lendemain du jeudi de l'Ascension."Nous avons des chantiers en Anjou et en Bourgogne. Les salariés ne vont pas s'y rendre parce qu'il y a des jours fériés au milieu. Et donc ça grève inévitablement notre activité", reconnaît-il.
Beaucoup d'attentes chez les professionnels du tourisme
Pour les professionnels du tourisme en revanche, ces jours fériés et les ponts qui en découlent sont plutôt perçus comme une aubaine. Odile Candessanche, gérante de la société Bordeaux City Tour se réjouit d'une fréquentation qui s'annonce à la hausse. "La semaine prochaine va être une bonne semaine. On peut être amenés, en fonction de la fréquentation, à mettre en place des véhicules supplémentaires".Voir le reportage de France 3 Aquitaine