L'enseigne commerciale pensait être dans son entier bon droit après la publication d'un permis de construire. Mais c'était oublié deux recours devant le Conseil d'Etat déposés par une association de défense des commerçants du Bassin. Le Conseil d'Etat vient de publier la décision : refus de création
Les déboires judiciaire de l'attribution d'une surface commerciale ont débuté dès le commencement du projet en juillet 2011. Le projet a été adopté par la commission de répartition des surfaces commerciales. Puis le promoteur, la société Pichet gagne un premier recours en contestation, une nouvelle procédure est lancée contre l'implantation d'un hypermarché avec des alcôves commerciales dans une galerie, et la juxtaposition d'une surface d'enseignes commerciales à proximité de la grande surface de distribution.
Ouverture prévue avant la fin de l'année
Les travaux sont lancés, achevés, l'ouverture était même programmée. L'enseigne Leclerc se trouve dans l'impasse, ses employés sont recrutés, les magasins de la galerie marchande ont des locataires attitrés. La surface commerciale menée par le groupe Pichet est en statu quo, la viabilisation de la galerie commerciale est réalisée. Deux recours ont eu pour effet de motiver l'arrêt du Conseil d'Etat, pas dans le sens des motivations de l'association des commerçants. Ils reprochaient la surrenchère exponentielle des surfaces commerciales sur le bassin, d'une année sur l'autre ils ont constaté une augmentation de 500%.L'arrêt fait reproche aux concepteurs du projet l'aménagement routier pour desservir la zone commerciale dite "Pays de Buch". Malgré la promesse de détourner le flux de l'axe principal, la RN 250, par la construction d'un tunnel, qui n'avait pas de date certaine pour sa réalisation, le Conseil d'Etat a motivé sa décision autour de l'impact sur la fluidité du trafic routier.
Une situation géographique défavorable
En effet, la zone commerciale jouxte le pôle santé construit à l'entrée d'Arcachon. Un pôle qui provoque par sa fréquentation de nombreux bouchons, afin de ne pas ajouter à ce phénomène, l'autorité administrative supérieure refuse la création de cette zone. Mais elle existe, pour l'hypermarché. L'arrêt du Conseil d'Etat crée un certain embarras parmi les gestionnaires de l'enseigne TESTEDIS, les employés et les clients qui voyaient là un attrait commercial manifeste, la concentration d'un pôle de la grande distribution et 17 magasins dans la zone Océanides, sont interloqués.Le Conseil d'Etat est l'instance supérieure qui juge de la légalité des actes administratifs, au-dessus de lui il n'y a plus de recours possible, alors il va falloir trouver une solution, c'est inéluctable, l'hypermarché est là, les voies d'accès sont réalisées, pas sous la forme que préconisait le projet.
Les défenseurs devant l'institution n'ayant pas encore reçu l'arrêt du Conseil d'Etat attendent d'en prendre connaissance pour se mettre en conformité. Cela retardera d'autant le démarrage de l'activité, un préjudice va naître de ce retard, des plaignants vont se manifester pour compenser les pertes à cause des nouveaux délais. Conséquence de l'arrêt et des délais nécessaires pour s'y conformer.