Les joueuses de l'Union Mios-Biganos-Bègles, peuvent garder espoir de se maintenir en D1 malgré leur déficit de 120 000.
Le club a été reçu hier par le Comité National Olympique où il a remis un nouveau dossier. Et un compromis semble envisageable.
L'organisme de contrôle avait demandé la relégation du club à deux reprises. Mais aujourd'hui le club pourrait être autorisé à rester dans l'élite sous certaines conditions.
Premièrement le club doit réduire sa masse salariale de 50 000 euros. Ainsi l'UMBB pourrait, sur ses 14 joueuses, faire appel à 6 handballeuses du centre de formation pour remplir les exigences.
Il leur est également demandé de ne pas participer à la Coupe d'Europe EHF, coupe qu'elles ont remporté cette année. Une exigence qui risque d'être difficile à remplir, puisque le tirage au sort a déjà été effectué. Et se désengager de la compétition pourrait leur coûter plus cher que d'y rester.
Enfin, le club aurait pour obligation de soumettre ses comptes tous les trois mois.
Le club devrait très rapidement donner une réponse pour dire si il est capable de remplir toutes ces exigences et faire en sorte ainsi de rester en D1.