VIDÉO. Canicule marine : l’océan Atlantique atteint des températures records

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Le réchauffement de l'océan inquiète les chercheurs ©France télévisions

Une température en hausse de +3 à + 5 degrés en moyenne dans tout l’océan Atlantique. Ces températures observables en ce mois de juin, sont d'habitude visibles au mois de septembre après que l’océan a été chauffé par l’été. Désormais, les spécialistes s’inquiètent des retombées sur les écosystèmes.

Même si les baigneurs sont contents de ne pas avoir de difficultés à entrer dans l'Océan, une eau à 21 degrés ce n'est pas normal.  À l’université de Bordeaux, le laboratoire EPOC, étudie les environnements et paléoenvironnements océaniques et continentaux. En son sein, Didier Swingedouw Oceanographe-Climatologue au CNRS et contributeur du GIEC nous fait part de ses analyses. Sur son ordinateur, la carte animée du bulletin météorologique marin du site mercator Océan, et des zones rouges à foison, indiquant les pics de chaleur.

 

On a aussi observé que l'on avait des anomalies de vents. Les vents étaient assez faibles sur les zones tropicales. Moins de vent c'est plus de réchauffement.

Didier Swingedouw Oceanographe-Climatologue CNRS

à France 3 Aquitaine

L'influence de cette vague de chaleur sur la biodiversité.

À l'heure actuelle, rappelle Guillaume Bernard, chercheur au Laboratoire Environnement et ressources de l'Ifremer, on a du mal à pouvoir anticiper les effets sur le long terme et les espèces. Mais, ce que l'on sait déjà, c'est qu'une température accrue, c'est moins d'oxygène. Déjà à l'heure actuelle, les herbiers du Bassin d'Arcachon sont en difficulté. Si ces zostères venaient à être impactés, les eaux seraient troublées et les poissons et huitres seraient privés de nourriture. 

On sait que les canicules thermiques peuvent provoquer des épisodes de mortalité massives de certaines espèces.

Guillaume Bernard, Chercheur Laboratoire Environnement et ressources Ifremer

à France 3 Aquitaine

"Elle [la canicule marine] aura des répercussions sur les milieux. Reste à savoir sur quels milieux, sur quels écosystèmes elle aura le plus de répercussions" explique le chercheur spécialiste en biodiversité. Selon lui, cela "va dépendre des caractéristiques propres des écosystèmes qui sont touchés".

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