Depuis le plan sanitaire, impossible pour les éleveurs d’organiser le transport ou l’abattage de leur volaille. Autre contrainte, l’éleveur doit respecter une nouvelle période de vide sanitaire entre deux élevages. Des mesures qui posent problème aussi bien aux volaillers qu’aux industriels.
Lorsqu'on tient une boutique de foie-gras aussi bien que lorsqu'on est volailler, ces mesures de prudences prises par le gouvernement ne sont pas sans conséquence. Le vendeur craint de ne pouvoir remplir ses étagères tandis que l'éleveur perd beaucoup d'argent.
Depuis fin novembre 2015, plusieurs foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans des élevages de volaille dans le Sud-Ouest de la France. En tout, 200 communes des Landes qui sont maintenant concernées par la maladie.
Samedi 12 décembre, le gouvernement a interdit l'expédition «d'oiseaux vivants, de poussins d'un jour et d'œufs à couver» vers d'autres «Etats membres de l'Union européenne ou de pays tiers»
► Le reportage de Lily Le Piver
Pour l’instant, difficile d’évaluer l’impact financier du virus sur les volaillers. Dès la semaine prochaine, la chambre d’agriculture rencontrera les acteurs de la filière landaise pour décider de nouvelles mesures.
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