Un homme et une femme ont été mis en examen ce samedi 30 juin pour "association de malfaiteurs terroristes". En 2003 et 2004, un mystérieux groupe AZF avait menacé de saboter le réseau ferré français. Une bombe avait été trouvée à Folles en Haute-Vienne, sous le ballast de la ligne Paris-Toulouse.

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Selon une source proche de l'enquête, un homme, septuagénaire, chef d'entreprise ainsi qu'une femme d'une cinquantaine d'années ont été mis en examen ce samedi 30 juin pour "association de malfaiteurs terroristes".

Les deux prévenus auraient reconnu les faits. Ils sont soupçonnés d'être à l'origine des menaces proférées en 2003-2004 contre le réseau ferré français, au nom d'un groupe "AZF" contre une demande de rançons de 4 millions de dollars et d'un million d'€.

Les enquêteurs auraient fait le lien entre l'ADN d'un des suspects et celui retrouvé sur le carton contenant la bombe artisanale découverte il y a 14 ans sous le ballast de la ligne Paris-Toulouse, près de Folles en Haute-Vienne.
   
Une inspection de 32500 kilomètres de voies ferrées françaises avait ensuite été réalisée par quelque 10.000 cheminots, sans détecter la moindre anomalie. Le 25 mars 2004, le mystérieux "groupe AZF" avait annoncé la suspension de ses actions. 
   
  
 

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