Une cinquante d’élus de la communauté de communes Haut-Limousin en Marche (Haute-Vienne) s’est réuni lundi 7 décembre devant la trésorerie de Magnac-Laval, contre l'éloignement des services publics de proximité.
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"Au moment où le gouvernement annonce partout qu’il soutient les milieux ruraux, le retrait des services publics dans ces endroits est un très mauvais signe", déplore le maire, sans étiquette, de Magnac-Laval (Haute-Vienne), Xavier Guibert. Ce lundi 7 décembre, une cinquantaine d’élus de la communauté de communes Haut-Limousin en Marche s’est rassemblée devant la trésorerie de cette ville de 1 751 habitants, fermée au public depuis trois ans. Tous dénoncent l'éloignement des
services publics de proximité.
"Ici, c’est l’achèvement d’un processus qui dure depuis 3 ans. Mais là, ce qui est le plus grave, c’est qu’à Bellac il y a un service ouvert au public qui va être déplacé à Limoges. Ce sont des mauvais messages au mauvais moment", tranche le maire.
Ces fermetures sont
"la goutte d’eau qui fait déborder le vase" pour le président de la communauté de commune, Jean-François Perrin.
Il y a une disparition des services publics dans les zones rurales
Jean-François Perrin, président de la communauté de communes de
Haut-Limousin en Marche
Les élus veulent de l'humain
Et si le maire de Magnac-Laval assure se positionner du côté des habitants pour les aider dans leurs démarches, ce dernier ne veut pas que les maires
"se substituent à l'Etat".
Pour faciliter les relations avec les services publics, l'Etat a promis de déployer une Maison France Services par canton d'ici 2022. Le Dorat (Haute-Vienne) a déjà la sienne. Mais les élus veulent de l'humain et non pas, disent-ils,
"des ordinateurs en libre-service".