Un rassemblement, dans la cour de l'école, pour protester contre la fermeture d'une classe prévue à la rentrée prochaine de septembre 2022. Les parents d'élèves veulent de la stabilité dans leur regroupement pédagogique intercommunal.
Des parents d'élèves, les maires des deux communes concernées par le RPI, Chamboret et Vaulry, et des habitants des communes solidaires, ils sont réunis dans la cour pour protester contre la suppression d'une classe à la rentrée de septembre 2022.
115 élèves sont prévus au lieu de 123 cette année, 8 élèves en moins qui aboutissent pour l'Education nationale à fermer une des six classes de l'école.
"Nous sommes attachés à nos classes, à notre équipe enseignante. Il y a eu beaucoup de yoyos mes années passées, on ouvre on ferme, on change d’enseignant. Désorganiser pour une année avant de revenir au même npombre de classes l'année d'après, ça suffit", explique Aurélie Carer, déléguée des parents d’élèves sur le RPI Chamboret-Vaulry
Depuis 2015, il y a eu plusieurs ouvertures et fermetures : 2015/16 nous avions 5 classes, puis 6 l'année scolaire suivante, et de nouveau une supression, à la rentrée de septembre 2018. L'année passée, nous avons eu une réouverte: 6 classes ! et puis pour la prochaine rentrée, on veut, de nouveau repartir en arrière ? Non.
Ca suffit cette logique comptable d’ajustement, à un moment ça n’a plus de sens, ça casse la dynamique de l’équipe enseignante. Construire des équipes pour les défaire, ça fatigue. Ce n’est pas parce qu’ailleurs il y a des situations compliqués que nous devons nous taire, rien dire et toujours subir.
Aurélie Carer, déléguée des parents d’élèves sur le RPI Chamboret-Vaulry
C'est la 1ere fois que les parents se mobilisent sur ce RPI autour de la carte scolaire, car il estiment avoir des arguments à faire valoir. Il y a d'abord la présence, pour la prochaine année scolaire, de trois élèves en situation de handicap. Tous les trois sont accompagnés (pour des horaires variables) par des AVS, des assistants de vie scolaire, mais ils vont se retrouver dans la même classe. Si, comme les parents l'envisagent, des inscriptions se font tardivement, l'effectif par classe ne sera pas favorable à un bon enseignement.
Ces inscriptions de "dernière minute" sont d'autant plus probables, toujours selon le collectif de parents, que de nouveaux logements sociaux, destinés à des familles, devraient être livrés d'ici la rentrée.
Enfin l'autre argument en faveur du maintien des 6 classes du RPI est la stabilité de l'équipe enseignante.
On a choisi d’habiter en campagne, c’est aussi pour avoir une relation de proximité. Nous avons encore l’école et la Poste, on se bat pour les conserver. Les enfants et l’éducation, c’est une priorité aujourd'hui. On sait qu’on n’est pas un cas isolé, mais on veut défendre notre école.
Aurélie Carer, déléguée des parents d’élèves sur le RPI Chamboret-Vaulry
"Lors de notre réunion avec l'inspecteur en charge du 1er degré, nous avons le sentiment que nous avons été entendu. On a expliqué nos raisons. Il y aura une commission début février, nous attendons leur décision", précise pour finir Aurélie Carer