2e jour du procès d'une femme accusée du meurtre d'Aixe-sur-Vienne

 Le procès d'une femme de 50 ans jugée pour le meurtre de son compagnon à Aixe-sur-Vienne en mai 2016 se poursuit ce lundi 11 mars 2019 aux Assises à Limoges. L'audition de l'appel aux secours, les témoins de personnalité et les médecins seront entendus ce jour. 

Depuis vendredi 8 mars le procès d'une femme de 50 ans a lieu aux Assises de Haute-Vienne, enquêteurs, experts, témoins défilent à la barre de la cour d'Assises afin de déterminer les circonstances du drame. Vendredi 27 mai 2016, peu avant minuit à Aixe-sur-Vienne, Xavier Goualard, célibataire sans enfant de 37 ans, succombait à ses blessures. Décédé après des coups de couteau portés lors d'une dispute avec sa compagne Sandrine Capdevielle, 47 ans au moment des faits.
 

Elle est calme voire distante et pleure quand le SAMU annonce le décès de Xavier Goualard, le médecin trouve que ça sonne faux. Le brigadier de la gendarmerie de Nieul arrivé le 1er sur les lieux

 Ce 27 mai, explique le brigadier, Sandrine Capdevielle l'accueille à l'extérieur de son domicile et semble "calme, assise sur un petit banc à l'extérieur" alors que les pompiers pratiquaient un massage sur la victime Xavier Goualard dans la maison. Devant le jury, le même brigadier va alors décrire le lieu du meurtre ce soir-là : "une serpillière avec du sang dans l'évier, quelques gouttes dans la cuisine mais aucune sur le carrelage de la terrasse extérieure". Devant les incohérences du témoignage de l'accusée, le gendarme sollicitera la présence des techniciens de l'investigation criminelle.
 

Audition des témoins de personnalité et des médecins dans la journée


"Xavier pouvait être provocateur en mots quand il avait bu, mais il n’aurait pas fait de mal à une mouche" déclarait ce lundi matin un témoin. A l'ouverture du procès vendredi 8 mars, la relation de ce couple avait été décrite comme tumultueuse avec une consommation d'alcool forte. 
 

Sous cette emprise, l'accusée était dépeinte comme "violente, dominatrice, manipulatrice, jalouse et possessive". L'homme avait déjà été admis aux urgences pour des plaies dues à des coups de couteau ou de tessons de bouteilles. En détaillant les 7 plaies sur la victime, le médecin légiste a affirmé  que "la plaie a été mortelle faute d’avoir été prise en charge dans les temps. Or l’accusée a pris le temps de nettoyer la cuisine et de se doucher". Les deux compagnons possédaient chacun leur domicile et se fréquentaient depuis 2012.
 

L'accusée encourt jusqu'à 30 ans de prison


La compagne avait tout d'abord nié être l'auteure des coups de couteau avant de finalement avouer devant les enquêteurs. Le procès durera jusqu'à ce mercredi 13 mars. Le jury est composé de 4 femmes et 2 hommes. L'accusée encourt une peine de trente années de réclusion criminelle.
 
 
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