L'avocat général a requis 7 ans de prison à l'encontre de l'accusée lors du dernier jour, ce mercredi 21 mars, du procès de cette mère de famille, accusée d'avoir tué son mari d'un coup de fusil en juin 2013 à Limoges. Une affaire sur fond de violence conjugale.
Le réquisitoire du Procureur de la République dans les fonctions de l’Avocat Général, Gilbert Emery, a lieu ce mercredi 21 mars ainsi que les plaidoiries des avocats des parties civiles et de l'accusée.
Accusée d'avoir tué son mari d'un coup de fusil en juin 2013
Fatiha Taoui est accusée d'avoir, dans le quartier du Val de l'Aurence de Limoges, tué son mari d'un coup de fusil en juin 2013. L'enjeu de ce procès, attendu depuis 5 ans, est de déterminer s'il y a eu ou non tir volontaire. L'homme était décédé par hémorragie pulmonaire, touché au thorax par une balle de carabine.
Un procès sur fond de violence conjugale
Lors des audiences a été rappelé le coup de foudre de l'accusée à 17 ans pour son futur mari. La naissance de leur première fille puis de leur deuxième fils. Un comportement tyrannique et violent de l'époux. Des violences physiques et morales. Un coup de hache dans la porte de la chambre, là où elle s'était réfugiée avec ses enfants pour se protéger. Des coups, des cafés jetés à la figure...
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