Agression et vol d'un couple de retraités : des peines de sept à onze ans requises contre les trois mis en cause

Quatrième jour d’audience devant la cour criminelle de Haute-Vienne, trois hommes sont jugés pour avoir attaqué un couple de retraités, à leur domicile, à Razès en mars 2019. Ce jeudi 1ᵉʳ février, la cour a étudié leurs personnalités et l'avocat général a présenté ses réquisitions.

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Ce jeudi 1ᵉʳ février, au quatrième jour du procès des trois hommes qui sont accusés d’avoir agressé et volé, sous la menace d’une arme, un couple de retraités à Razès, en mars 2019, l’heure était au réquisitoire de l’Avocat général. Dans l’après-midi, il a énoncé, devant la cour, les peines qu’il souhaite voir donner aux trois individus.

La plus lourde, 11 ans de réclusion criminelle, a été requise à l’encontre de Brandon Chou, aujourd’hui âgé de 24 ans. C’est lui qui a eu l’idée de voler les époux Lajoie qu’il connaissait parfaitement, tout comme leur maison et l’existence d’enveloppes pour l’argent de poche des enfants placés chez eux.

Neuf ans ont été requis contre son ami d’enfance, Okan Aydogan, 24 ans, que son avocat présente comme un subalterne.

Sept ans, enfin, ont été requis à l’encontre du troisième accusé, Cédric Brantome, âgé de 38 ans. Lui a toujours été présenté comme quelqu’un qui aurait été embarqué par les deux autres, sans mesurer ce qui l’attendait. Ce jeudi matin, dans son rapport, l’expert psychiatrique qui avait rencontré chacun des accusés il y a trois ans, expliquait que « la schizophrénie ne résume pas la personnalité » de l’individu, évoquant « sa tendance à la transgression, son refus de reconnaître la réalité, la consommation de cannabis".

Pour l’avocat des époux Lajoie, Abel-Henri Pleinevert, peu importe qui a fait quoi. La volonté des trois a toujours été de diluer leur responsabilité : «C’est jamais moi, c’est toujours l’autre ». Ce qui reste en revanche, c’est le traumatisme de ses clients. Malgré le sang-froid, au moment de l’agression, de Monsieur Lajoie (un ancien militaire), le couple reste très marqué par l’agression. « Madame Lajoie garde encore les traces physiquement et psychologiquement de cette agression. Elle a eu le sentiment de mort imminente pour elle et pour mari. », ajoute l'avocat.

Les trois hommes encourent vingt ans de réclusion criminelle.

Le verdict est attendu ce vendredi 2 février.

 

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