Le procureur de la République de Limoges a tenu, ce vendredi 22 juin, une conférence de presse afin de préciser les éléments connus sur la mort de Marion dont le corps avait été découvert le 7 juin 2018, enterré dans le jardin de sa résidence. Le suspect aurait agi par dépit amoureux.
Il subsiste des zones d'ombre mais le scénario se précise. Gilbert Emery, procureur de la République de Limoges tenait, ce vendredi 22 juin 2018, une conférence de presse sur l'enquête concernant la mort d'une mère famille de 35 ans, dont le corps avait été retrouvé le 7 juin 2018 enterré dans le jardin de son domicile.
Depuis mardi 19 juin, on sait qu'un suspect a été interpellé par la police d'Alfortville dans le Val-de-Marne. Après avoir donné plusieurs versions, l'homme, un algérien de 29 ans, a reconnu les faits. Il a été mis en examen pour assassinat, c'est-à-dire pour meurtre avec préméditation. Un motif de mise en examen qui est en léger décallage avec les explications données par le suspect.
L'homme explique qu'il vivait une relation affective avec la victime et qu'il a eu un différent avec Marion après l'avoir trouvée "avec un autre homme". Il serait allé chercher un couteau qui se trouvait dans la cuisine. Il l'aurait alors poignardée à une dizaine de reprises. Un coup de sang qui colle mal avec la préméditation.
Il faudra encore éclaircir d'autres éléments : il n'aurait enterré la victime que le lendemain, creusant un trou, en plein jour, dans le jardin d'une résidence où il y a beaucoup de vis-à-vis, pourtant, aucun témoin direct ne s'est manifesté. Où a-t-il trouvé le linge et les sacs qui entouraientt le corps ? Ou a-t-il trouvé l'outil ? Qui est l’homme qui se trouvait peut-être avec Marion ? La juge d'instruction a sans doute préféré retenir la prémédidation pour permettre à l'enquête de ne laisser aucune piste de côté.
A part ces détails manquants, le procureur estime que les déclaration du suspect sont globalement crédibles.