La justice nomme un administrateur judiciaire pour éclairer la gestion du CSP Limoges

Le tribunal de grande instance de Limoges a désigné un administrateur judiciaire chargé d’organiser de nouvelles élections au sein de l’association qui détient en majorité le CSP Limoges. Cette décision qui va dans le sens de Céline Forte qui conteste l'actionnariat majoritaire.

 

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Le quotidien sportif L’Equipe ironisait sur l'affaire sportive et judicaire en cours au sein du CSP Limoges comparant la situation au scénario de la série Game of Thrones. Nouvel épisode mercredi 6 février avec la décision du tribunal de grande instance (TGI) de Limoges quant à la légitimité des gestionnaires du club.

Qui sont les acteurs ?

Le TGI a nommé un administrateur judiciaire pour gérer le Limoges CSP Elite, l’association qui détient 85 % de la SASP (société anonyme sportive professionnelle). A sa tête, deux hommes : Youri Verieras, le président du directoire et Jean-Léonard Picot, président du conseil de surveillance de la SASP. Lequel était président de l’association Limoges CSP Elite depuis le décès de Frédéric Forte.

Céline Forte, veuve de Frédéric Forte et un des principaux actionnaires du club, conteste la gestion du club par ce duo et son entourage. Elle est même sortie du silence en décembre 2018 pour remettre en cause la gouvernance.
 
En désaccord avec les orientations du club, Céline Forte demandait la nomination d’un administrateur judiciaire et la tenue de nouvelles élections au sein de l’association. En espérant voir un de ses proches à la tête de la gouvernance.

Des élections à venir

Mercredi 6 février, le tribunal de grande instance de Limoges a offert une avancée à Céline Forte. Vincent Gladel est nommé administrateur judiciaire et prend en charge la gestion de l’association Limoges CSP Elite. Maitre Gladel a notamment été un acteur du dossier GM&S.

Jean-Léonard Picot, le président du conseil de surveillance de la SASP, n’est donc plus président actionnaire majoritaire. De nouvelles élections se profilent, supervisées par l’administrateur judiciaire. Cette décision peut faire l’objet d’un appel dans les quinze jours.
 
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