Un adolescent de quatorze a avoué être à l'origine d'une fausse alerte à la bombe au lycée Maryse Bastié de Limoges en début d'année scolaire. Ce dernier a évoqué vouloir plaisanter, mais cette mauvaise blague a occasionné l'évacuation de l'établissement et l'ouverture d'une enquête. L'occasion pour la police de rappeler que ce type de fait peut être lourdement sanctionné par la justice.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il y a des "mauvaises blagues" qui peuvent être lourdes de conséquences, d'où le rappel à la loi lancé ce vendredi par les forces de l'ordre. 

Les faits remontent au jeudi 5 septembre dernier, peu après la rentrée scolaire donc. Les effectifs de police sont mobilisés pour une alerte à la bombe dans ce lycée situé au nord de Limoges. "L’homme à l’origine de l’appel se présentait comme étant un membre de « DAECH »", précise le communiqué. 

Compte tenu de la menace apparente, d'importants moyens sont déployés sur place avec, comme toujours dans ce genre d'alerte, l'évacuation des 90 élèves, des huit encadrants de l'internat et la mise en place d'un périmètre de sécurité.

Fort heureusement, après visite du site, tout risque est écarté et les élèves peuvent réintégrer leur classe en toute sécurité. 

Déclenchement automatique d'une enquête 

Au-delà du stress engendré pour le personnel du lycée et les élèves, les forces de l'ordre tiennent à rappeler que "toutes les alertes à la bombe sont prises au sérieux par les forces de l’ordre et mobilisent de nombreux effectifs sur le terrain au détriment d’interventions en cours ou à venir. Toute déclaration ou annonce fantaisiste de ce genre déclenche une enquête de Police."

Les investigations ont conduit à l'interpellation d'un jeune de quatorze ans ce jeudi 12 décembre, lequel a reconnu en garde à vue être l'auteur de ce qu'il qualifie de "mauvaise blague". 

Rapidement, une perquisition était effectuée au domicile des parents et les recherches n'ont pas permis, à ce stade, de faire un lien avec une quelconque activité terroriste.

Mais ce type d'action peut être lourd de conséquences : toute personne à l'origine d'un faux signalement risque jusqu’à deux ans de prison et 30000 € d'amende.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité