Le drone. C’est le nouveau mode de livraison préféré des détenus. Deux hommes ont été interpellés à Nîmes en tentant de livrer du cannabis et des accessoires pour téléphone portable.
Après les jets d'objets, la livraison par drone, surnommée par les syndicats pénitentiaires, l'Uber des voyous, est devenue le mode de livraison en vogue dans les prisons de l'Hexagone. Dans la soirée du 27 janvier, deux hommes de 26 et 27 ans ont été interpellés après avoir tenté de remettre des objets à des détenus de la maison d’arrêt de Nîmes à l'aide d'un drone.
Cannabis
L'appareil a été intercepté par la police. Le colis contenait 100 grammes de résine de cannabis et un écran de téléphone portable. Les deux hommes ont été placés en garde à vue.
Le plus âgé a été déféré le 29 janvier, le second a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
Brouilleurs
Les drones parviennent parfois à pénétrer dans les cours des prisons, à hauteur des fenêtres des cellules en vol stationnaire. Les détenus accrochent parfois des tissus de couleur pour guider les livraisons avant de se servir.
Des brouilleurs sont prévus autour des maisons d'arrêt, notamment à Béziers.