Depuis 2014, sur l'idée d'un psychiatre, une trentaine de jeunes patients du centre hospitalier Esquirol, en situation de handicap psychique, a pu s'initier au golf. Une thérapie, basée sur la réhabilitation psycho-sociale, une réussite qui aura même conduit certains à la pratique du sport.
Sur le green, Patrice est loin d'être ridicule face à la petite balle blanche. Et pour cause, cela fait cinq ans qu'il pratique le golf. A ses côtés, Julien. Lui a débuté cette année mais a déjà fière allure club en main. "On se retrouve une fois par semaine et ça nous permet de passer un bon moment", raconte Julien.
25 participants
Pourtant, rien ne prédisposait Patrice ou Julien au golf. Rien, mis à part peut-être leur handicap psychique. Ils ont été soignés, ou le sont encore, au centre hospitalier Esquirol, de Limoges.C'est grâce au centre, à l'association Prism, au golf de la Porcelaine, et avec l'initiative d'un psychiatre libéral, que depuis 2014 plus de 25 jeunes en situation de handicap psychique ont pu bénéficier de cette initiation. Une manière d'aborder le handicap différemment comme l'explique le docteur Éric Fray, médecin psychiatre
On travaille sur le déficit cognitif et le le déficit relationnel.
Golf remed, le nom de cette initiative, porte ses fruits, et devrait être poursuivie. A l'image de Patrice, certains continuent le golf, juste pour le plaisir !