Guerre entre Israël et le Hezbollah : le stress des étudiants libanais à Limoges

Étudiante en sociologie à Limoges, Sana vit à l'heure des combats meurtriers qui se déroulent dans son pays. Comme ses compatriotes libanais, elle est inquiète pour ses proches et explique avoir du mal à travailler, suivant heure par heure les actualités de son pays pris dans la guerre.

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Sana Abou Haidar est libanaise et étudiante en sociologie (master 2) à l’université de Limoges. Depuis plusieurs jours maintenant, elle n'arrive plus à étudier comme avant. Les bombardements d'abord, puis maintenant l'entrée des forces terrestres israéliennes dans le sud de son pays l'angoisse. 

Durant les cours tout le temps, on va regarder les nouvelles sur les téléphones

"On n’arrive pas à se concentrer, durant les cours tout le temps on va regarder les nouvelles sur les téléphones, on sort pour parler à la famille, aux amis. Il y a des étudiants qui sont sous le stress, travailler et penser à ce qui passe.  On ne peut pas dormir le soir, on essaye d’être fort mais en même temps c’est dur, on est des humains". 

Depuis le début des actions militaires israéliennes qui ont suivi les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, la tension dans la région n'est jamais retombée.

Sana explique que partir et rentrer au pays était déjà source d'inquiétude : "Il y avait un peu de la tension, on a pu sortir, on avait eu peur que l’aéroport se ferme, que les avions ne volent plus, c’était la tension de ne plus pouvoir y revenir. "  Désormais, avec la guerre ouverte, les choses ont empiré.

C'est très inquiétant, c'est terrible en fait

"Mes parents, ils restent à la maison, dans notre région [dans le nord], à la montagne rien jusqu’à présent n’est dur, mais ils sentent la tension, il y a l’inquiétude. Ils sont forts, mais en même temps ce n’est pas la vie normale. Tout le temps, on est en train de voir les nouvelles, d’accueillir des gens qui viennent du sud, de la Bekaa et de toutes les régions qui sont visées."

"C’est très inquiétant, j’ai toujours peur de ne pas pouvoir y aller, ne pas pouvoir les rejoindre, c’est assez dur. C’est terrible en fait."

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