Alors que l’on célébrera, le 21 août prochain, les 80 ans de la libération de Limoges, l’office du tourisme organise des visites mémorielles, dans les endroits les plus symboliques, pour montrer ce que vécurent la ville et ses habitants durant la Seconde Guerre Mondiale.
19 juin 1940, la ville de Limoges est bombardée, l’usine de la société des meubles Arnaud est détruite.
Mais ce jour-là, cinq bombes sont également larguées au-dessus du quartier des Coutures, faisant trois victimes.
C’est encore aujourd’hui l’un des plus grands mythes urbains de la ville, notamment parce que ce bombardement est attribué à l’aviation italienne, vraisemblablement à tort, et parce qu’il aurait été suivi d’un combat aérien, jamais mentionné dans les archives d’aucun camp…
N'empêche, les murs des Coutures portent encore des stigmates de cette journée.
Tout comme ceux de la Gare des Bénédictins, où l’on peut encore apercevoir des impacts de balles, datant de la même période.
Une histoire et des traces que de nombreux Limougeauds ignorent et ou méconnaissent.
Il y a des endroits où je passe tous les jours, et je n’avais jamais fait attention, notamment qu’il y a des impacts de balles, ou à la plaque accrochée au mur, dans le quartier des Coutures.
Une jeune Limougeaude
Et alors que de nombreux 80 ans d’événements tragiques, comme Oradour-sur-Glane ou Tulle, ou plus joyeux, comme les Libérations de villes, vont être commémorés dans les prochains mois, l’office de Tourisme de Limoges lance donc une série de visites mémorielles, pour (re)découvrir ce que vécurent la ville et ses habitants, de 1940 à 1944, en passant par les endroits les plus symboliques de cette période, qui s’acheva donc par la libération de Limoges, le 21 août 1944.