JO de Paris 2024 : "Pourvu que ça développe le waterpolo féminin". Médaille et visibilité, le double objectif des poloïstes françaises

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Pour leur première participation aux Jeux olympiques, l’équipe de France féminine de waterpolo a une chance de se qualifier en quart de finale du tournoi. Pour cela, il faudra battre la Grèce ce dimanche 4 août, à 20h, au Centre Aquatique de Saint-Denis. Les limougeaudes Louise Guillet et Aurélie Battu, membres de cette équipe, veulent y croire.

"L’histoire est belle, mais elle n’est pas encore à son apogée". La capitaine de l’équipe de France, Louise Guillet ne veut pas se contenter des phases de groupe dans ce tournoi olympique. À l’issue du match lourdement (17 à 5) mais logiquement perdu face aux États-Unis, nation dominatrice dans ce sport, la Limougeaude d’origine, exprime sa volonté de passer à autre chose. "Rien n'a marché, on n’a pas respecté les consignes. Il faut vite oublier cette rencontre parce qu’il y a un match hyper important et il faut se focaliser sur ça maintenant."

Autre Limougeaude, actuellement licenciée à Mulhouse, Aurélie Battu sait que le combat sera rude."La Grèce, c’est une équipe qu’on a beaucoup jouée en préparation, donc il y a quelques antécédents de conflits, ça va être une belle bataille", anticipe l'athlète.

On a fait un 'step' en gagnant l’Italie, maintenant, il faut faire un 2ᵉ 'step' en gagnant la Grèce pour emmener le waterpolo féminin en quart de finale, ce qui serait une première historique.

Louise Guillet

capitaine de l'équipe de France de waterpolo

Faire briller le waterpolo féminin

Leur participation aux Jeux est déjà historique. Une qualification des Bleues pour les phases finales le serait encore plus. Et l’enjeu les dépasserait presque : leur parcours permet aussi de valoriser un sport peu pratiqué en France, avec seulement 7000 licenciés. Présente en tribune pour encourager sa fille, Frédérique Fournier, la mère de Louise Guillet confirme. "Pourvu que ça développe le waterpolo féminin, c’est le but aussi de Louise : que le waterpolo continue à se développer", explique la première supportrice de l'athlète limougeaude.

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Louise Guillet, capitaine de l'équipe de France, après la défaite (17 à 5) face aux Etats-Unis ce vendredi 2 août ©Loïc Schaeffer, André Abalo, France Télévisions

Les JO de Paris 2024 est donc l’occasion rêvée de se montrer aux yeux des Français. Qualifiées d’office en tant que pays hôte, les poloïstes françaises jouent tous leurs matchs depuis le début du tournoi dans un Centre Aquatique comble. Pour leur victoire historique face à l’Italie, elles ont fait exulter les spectateurs venus pour beaucoup en néophytes.

J'ai fait plusieurs grandes compétitions, notamment des Mondiaux, et je n’ai jamais vu une ambiance pareille. Elles sont très soutenues par les Français et je trouve ça génial. C’est très encourageant pour elles.

Frédérique Fournier,

mère de Louise Guillet

Avec l’autre limougeaude Aurélie Battu, Louise Guillet et leurs coéquipières devront battre ce dimanche à 20 heures, la Grèce, médaillée de bronze lors des championnats d’Europe, pour se qualifier en phases finales et attirer les projecteurs sur elles et le waterpolo féminin. Si elles y parviennent, les Bleues joueront leur quart de finale ce mardi 6 août devant un public chauffé à blanc par la moisson historique de médailles des Français lors de ces Olympiades à domicile. 

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Aurélie Battu, poloïste de l'équipe de France, après la défaite (17 à 5) face aux Etats-Unis, lors du tournoi olympique 2024. ©Loïc Schaeffer, André Abalo, France Télévisions

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