En Haute-Vienne, 30 à 40 écoles sont totalement fermées ce mardi 6 février, jour de grève dans l'Education Nationale. La Ville de Limoges propose un service d'accueil minimum en centre de loisirs, pris d'assaut.
A chaque fois, c'est la même histoire ! Le petit mot de l'enseignant dans le cahier de liaison annonçant qu'il fera grève, diversement accueilli : joie de l'enfant qui entrevoit un jour de repos supplémentaire, angoisse du parent qui se demande comment il va s'organiser...
Chaque commune a l'obligation de proposer un service minimum d'accueil, à partir d'un certain taux de grévistes.
A Limoges, cet accueil se déroule dans l'ancienne caserne militaire de Beaublanc, reconvertie en centre de loisirs depuis 2013.
En fonction du nombre d'enseignants grévistes, la fréquentation du centre peut s'avérer très importante.
Et le parent, déjà passablement agacé, doit s'armer de patience pour inscrire son enfant. Il n'est pas rare de devoir attendre plusieurs dizaines de minutes.
Le côté imprévisible du nombre d'enfants accueillis rend ensuite l'organisation de la journée parfois compliquée pour le personnel de la Ville dépêché sur place.
Mais les enfants, eux, n'y voient que du feu, et profitent de cette journée sans école pour se faire de nouveaux copains.
Au moins eux, ce soir, seront détendus !...