L'annulation par le tribunal administratif de Limoges, pour vice de forme, de la délibération du conseil municipal n'aura pas de conséquences sur le sort des écoles du Présidial, d'Abbesaille et de Bellegarde, qui fermeront à la rentrée prochaine. L'appel n'est pas suspensif.
Après la décision rendue vendredi dernier par le tribunal administratif de Limoges, les parents d'élèves des trois écoles concernées ont dû - légitimement - se poser des questions.
Quid de la fermeture des trois établissements scolaires prévue à la rentrée 2016 ?
Le maire de Limoges, Emile-Roger Lombertie a immédiatement annoncé son intention de porter l'affaire devant la cour d'appel administrative de Bordeaux.
Dans l'attente du jugement, l'appel ne suspend pas la délibération du conseil municipal.
Par ailleurs, comme le souligne la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves) contactée aujourd'hui, l'Inspection d'Académie n'a pas prévu d'attribuer de postes d'enseignants sur ces trois établissements à la rentrée prochaine. Il serait difficile de revenir en arrière.
En pleines vacances judiciaires, la cour administrative d'appel de Bordeaux n'aurait pas encore fixé de date d'audience pour l'examen de ce dossier.