Le 30 novembre prochain, l'Atelier de la porcelaine fermera définitivement. Ce magasin était une institution. Sa disparition sans successeur attriste les habitués.
C’est plus qu’un magasin : un lieu où l’on peut à chaque visite découvrir de nouvelles pépites. L’atelier de la porcelaine vendait exclusivement des objets déclassés provenant de la manufacture Raynaud. Le 1er décembre, la maison fermera définitivement ses portes.
À quelques jours de l’échéance, Gérard Le Coant, le propriétaire de cet établissement, associé depuis quarante ans à Marie-Christine Raynaud, la fille du célèbre porcelainier de Limoges, ne se lasse pas de jouer les guides et de montrer les richesses qu'il possède. Mais il n’a pas pu trouver de successeur.
La recherche a duré quatre ans. Le label IGP (indication géographique protégée) aurait pu représenter une aide, mais c’était insuffisant. Gérard Le Coant raconte : "On n’arrive pas à comprendre. Pourtant on a fait tout ce qu’il fallait faire. On laissait les fours, le loyer était correct… On aurait dû trouver quelqu’un. Mais personne ne s’est présenté."
Un porcelainier de plus qui quitte le boulevard Louis Blanc, surnommé il y a encore peu "boulevard de la Porcelaine".