L'élection du futur président de l'université de Limoges devait se tenir le vendredi 18 décembre. Mais le processus électoral est retardé en raison d'une situation inédite.
Deux candidats restent en lice pour décrocher la présidence de l'Université de Limoges : Alain Célérier, l'actuel président, et Isabelle Klock-Fontanille. Le processus électoral, débuté le 24 novembre, devait prendre fin vendredi prochain, le 18 décembre, à la veille des vacances scolaires. Sauf qu'un contre-temps inédit vient de s'inviter dans la partie.
Et la parité ?
Ce vendredi 11 décembre, le conseil d'administration de l'Université devait désigner quatre personnalités extérieures, deux hommes et deux femmes, parmi celles proposées par les deux candidats à la présidence. Mais à l'issue du scrutin, seulement trois personnes ont été élues. Trois hommes, ce qui est contraire à la règle de la parité.
Par ailleurs, sur la quatrième personne, au bout de trois tours, il y avait toujours une égalité. Impossible à départager.
Au final, aucune personnalité n'a donc été reconnue élue, et la double problématique rencontrée par l'université sera dès lundi soumise au Ministère de l'Enseignement supérieur afin de trouver une solution.
Réactions en chaine
Ce qui semble déjà acquis, c'est l'organisation d'une nouvelle élection des personnalités. Un appel à candidatures devra avoir lieu. Le délai est d'au moins une semaine, ce qui repousse l'élection de la présidence à l'année prochaine en raison des vacances de Noël.
Mais le mandat de l'actuel président prend fin au 31 décembre 2020.
Afin que l'Université ne reste pas sans présidence, elle sera donc placée sous administration provisoire du rectorat. "Rien de grave", rassure Alain Célérier, l'actuel président, candidat à sa succession.
L'administration sous tutelle ne devrait pas durer plus d'un mois.
A moins que l'élection des personnalités ne coince à nouveau tout le processus électoral.