Ils ne sont plus que deux candidats à la présidence de l’Université de Limoges : le sortant Alain Célérier, et Isabelle Klock-Fontanille. Cette dernière a fusionné avec un ancien adversaire, et semble désormais en position de force avant le second tour, le 18 décembre prochain.
Isabelle Klock-Fontanille va-t-elle battre le président sortant Alain Célérier le 18 décembre prochain ? Rien n’est encore acquis, mais c’est désormais en bonne voie.
Au départ, il y a trois semaines, trois listes étaient en lice : celle d’Alain Célérier, élu sans adversité il y a quatre ans, celle d'Isabelle Klock-Fontanille donc, et une dernière menée par Didier Tsala Effa.
Sur les deux collèges des enseignants chercheurs au conseil d'administration, représentant 956 électeurs inscrits, et 717 votants, Isabelle Klock-Fontanille avait obtenu le plus grand nombre de voix (291, devant Alain Célérier (273) et Didier Tsala Effa (153).
Mais en nombre de siège, compte tenu des calculs différents dans les deux collèges, Alain Célérier était en tête avec sept sièges, Isabelle Klock-Fontanille en avait six et Didier Tsala Effa trois.
Mais depuis, Isabelle Klock-Fontanille et Didier Tsala Effa se sont rapprochés, et ont fusionné leur liste. La candidate prend donc pour l’instant l’avantage sur le président sortant.
Un avantage pas encore décisif. En effet, le Conseil d’administration de l’Université, qui élit le président, compte trente-six membres (16 représentants des enseignants chercheurs, 6 pour les personnels non-enseignants, 6 pour les élèves, et 8 personnalités extérieures). Il faudra donc séduire d’autres voix, comme celles par exemple de la liste étudiante Pause, qui a obtenu le plus de sièges (3 sur 6), et qui se dit ouvert aux discussions.
Le 18 décembre prochain, il n’y aura peut-être pas de grand bouleversement, mais potentiellement un tournant pour l'Université de Limoges, qui compte plus de 17.000 étudiants.