Université de Limoges : pour la première fois, des élections à distance [REVOIR LE DEBAT ENTRE LES 3 CANDIDATS]

Les élections à l'Université de Limoges vont se dérouler à distance du 24 au 26 novembre 2020 dans un contexte épidémique particulier. Recherche, autonomie, finances, précarité étudiante : les trois candidats en lice pour la présidence présentent leurs projets dans Dimanche en Politique
 

Droit, lettres, sciences éco, médecine, pharma, écoles d’ingénieur, IUT : l’Université de Limoges compte plus de 17 000 étudiants, 2 000 personnels, une véritable communauté située principalement à Limoges mais aussi en Corrèze et en Creuse.
 

Du 24 au 26 novembre 2020 se dérouleront les élections aux trois conseils centraux de l'Université (conseil d'administration, commission de la formation et de la vie universitaire, commission de la recherche).
Trois listes s’affrontent pour briguer la présidence de l’Université. Quels sont leurs projets en matière de recherche, d'autonomie, de finances ou de précarité étudiante ?
Pour en savoir plus, Annaïck Demars ouvre le débat et reçoit les trois candidats :
 

  • Alain Célérier, président sortant, liste « LU 20-30 ensemble »
  • Isabelle Klock-Fontanille, liste « Unilim, ce qui nous nous lie »
  • Didier Tsala Effa, liste « UL autrement »
 
C'est la première fois que ces élections universitaires vont se dérouler 100% à distance. 
  

Un projet d'établissement expérimental controversé

Au coeur du débat, le projet d'établissement expérimental porté par Alain Célérier et déjà appliqué dans plusieurs universités en France. Il prévoit la création de cinq “quartiers de l'innovation” correspondant à des périmètres scientifiques. L'objectif de cette stratégie est de "donner une visibilité nationale et internationale" afin de répondre à des appels d’offres nationaux ou européens. Un choix vivement rejeté par ses deux challengers. "Il faudrait dissoudre l'université et refonder un établissement dérogatoire, explique Isabelle Klock-Fontanille, pour moi la valeur ajoutée est proche de zéro". "Ce n'est pas un bon projet, abonde Didier Tsala Effa, pas suffisamment réfléchi. Il y a beaucoup de flottement, par exemple on ne sait pas quels quartiers s'appelle comment".

Autre sujet d'importance : la loi de programmation pluriannuelle sur la recherche que la Ministre Frédérique Vidal est venue défendre à Limoges le 9 octobre 2020. Définitivement adoptée par le Parlement le 20 novembre 2020, elle est vivement critiquée par le milieu universitaire : ses opposants lui reprochent notamment un manque d'ambition financière avec des chiffres en trompe l'oeil et un risque de précarisation des enseignants-chercheurs dont le recrutement pourrait se faire sans qualification par le conseil national des universités (CNU).
 

POUR REVOIR LE DEBAT DANS SON INTEGRALITE :

 


 
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