4 100 personnes selon la police, 10 000 selon les organisateurs... Une chose est sûre, la mobilisation était importante ce jeudi 22 mars à Limoges. Nous avons recueilli les réactions de plusieurs manifestants.
Loïc Le Diuzet est cheminot. Ou plutôt, jeune retraité : il a quitté son poste à 55 ans.Mais pour lui, ce droit n'est pas un privilège : il est justifié par de très nombreux sacrifices. Il ne veut donc pas voir le statut de cheminot remis en cause.
Maryse Moulin est infirmière au CHU de Limoges.
Elle a déjà manifesté devant son hôpital, et considère qu'un important manque de moyens provoque de la souffrance chez les soignants comme chez les patients.
Stanislas Loeuilliette est étudiant, et militant à l'Unef.
Il se dit inquiet pour l'avenir des universités françaises, et il veut mobiliser dans les facultés.
Edouard Cabirol est salarié du privé, il travaille pour l'entreprise Madrange.
Il se retrouve pourtant pleinement dans les revendications des fonctionnaires.
Dans le cortège, on retrouvait aussi beaucoup d'enseignants, des salariés de La Poste, des agents territoriaux ou de la DIRCO, du personnel de France 3 Limousin, et aussi des lycéens ; tous ont prévu de se revoir pour donner une suite à cette importante mobilisation.