Environ 700 personnes étaient présentes pour manifester devant le CHU de Limoges ce 30 juin 2020. Un nouveau mardi de la colère sur fond de demandes d'embauches, d'arrêts de fermeture des lits et des restructurations.
Nouveau "mardi de la colère" ce 30 juin 2020 devant le CHU de Limoges. A quelques jours de la clôture du Ségur de la Santé, les syndicats appelaient les personnels hopistaliers à manifester dans plusieurs villes de France. A Limoges, ils étaient entre 500 et 700, tous métiers confondus, rassemblés pour réclamer davantage de moyens.
Malgré les enveloppes proposées par le ministre de la Santé (300 millions pour les médecins hospitaliers, 6 milliards pour les personnels non médicaux), les personnels estiment que ces promesses sont très loin des espoirs soulevés par cette vaste concertation.
Lise et Evlyne sont toutes les deux infirmières à Limoges. "On voit passer les campagnes de recrutement et il n'y aucun vacance de poste de soignant. Ce qu'on veut, c'est pouvoir travailler dans des conditions acceptables. Se dire en sortant du travail qu'on a fait un travail convenable pour le patient. Il y a peut-être des promesses, des mercis, mais c'est pas suffisant".On défendra nos droits, jusqu'au bout, jusqu'à ce que les promesses soient réellement appliquées sur le terrain.
Le 16 juin, les blouses blanches avaient déjà manifesté à Guéret, Limoges, Aubusson, Brive ou encore à Tulle.