Alors que les retards s’accumulent et que la patience des passagers est mise à rude épreuve, un groupe d’élus concernés par la liaison a rédigé une déclaration commune avant les assises nationales de la mobilité.
Défendre l’urgence des travaux de régénération et la modernisation sur la ligne : c’est l’objectif de 60 élus signataires d’un texte commun sur l’avenir du POLT.
Une délégation représentant ce mouvement s’est rendue ce mercredi 29 novembre à Paris pour remettre le texte à Philippe Duron, président du conseil d’orientation des infrastructures, chargé de préparer la future loi d’organisation des mobilités.
Parmi les élus présents, plusieurs étaient issus de l’ex Limousin : Pascal Coste, président du Département de la Corrèze, Valérie Simonet, présidente du Département de la Creuse, et Emile‐Roger Lombertie, maire de Limoges.
2h30 entre Limoges et Paris avant 2025
Pour eux, les principaux enjeux sont « le relèvement sensible des vitesses avec un programme d’investissement à engager dès 2020‐2022, afin de gagner, avec des trains neufs, 40 à 45 minutes de Paris à Toulouse dont 30 minutes sur la section Paris‐Limoges mettant ainsi Limoges à 2h30 de Paris, voire légèrement moins pour un ou deux rapides directs, et ce avant 2025. »
Ouvertes le 19 septembre dernier, les Assises nationales de la mobilité vont permettre de définir les investissements à réaliser en matière d’infrastructures de transports au cours des 10 prochaines années.