Depuis samedi 16 janvier, le couvre-feu est passé à 18h. Sans conséquence selon la préfecture de Haute Vienne. Elle constate un chiffre stable quant au nombre de verbalisations sur l’ensemble du département pour non-respect du couvre-feu mais aussi infraction aux règles sanitaires en journée.
Même si la préfecture de Haute Vienne ne souhaite pas communiquer de chiffre, le nombre de contraventions demeure stable. Le signe, selon elle, d’un respect des Haut-Viennois des consignes aussi bien en zone police (agglomération de Limoges) qu’en zone gendarmerie (territoires ruraux). Malgré tout, certains bravent toujours les interdits. Plusieurs cas se sont produits le week-end dernier.
Il était 22h10, samedi 16 janvier, 5 patrouilles de la police nationale sont intervenues au gymnase Roger Couderc à Feytiat. Un groupe de jeunes s’était introduit dans le complexe sportif. Sept mineurs ont été interpellés, 4 ont pris la fuite. Cette réunion clandestine n’était visiblement pas la première, comme l’avait constaté la mairie. La municipalité a d’ailleurs porté plainte pour dégradations : des rayures sur le parquet de la salle ont été constatées. C’est dans cette enceinte qu’évolue l’équipe de basket-ball féminin de Nationale 1. Deux mineurs en fuite se sont ensuite présentés au commissariat avec leurs parents. Comme les sept autres, ils ont été verbalisés pour non-respect du couvre-feu.
Une soirée clandestine sur les bords de Vienne à Limoges
Auparavant, dans la journée, en pleine après-midi, c’est une trentaine de personnes en train de préparer une soirée clandestine qui a été appréhendée. Sur place, rue de la Font-Pinot à Limoges, les services de police ont constaté la consommation d’alcool sur la voie publique, le non port des masques et le non-respect de la distanciation. Un homme a été interpellé pour outrage et port d’arme. Huit autres ont été auditionnés et le matériel de sonorisation a été saisi.
Encore plus tôt, vers 11 heures, un tenancier de bar et 13 clients ont également été verbalisés dans un établissement du centre-ville de Limoges, supposé fermé en temps de crise sanitaire. Chacun s’est vu adressé une contravention de 135 euros. Une amende qui peut atteindre les 3 750 euros en cas de récidive.
L’actuel couvre-feu doit durer 15 jours mais pourrait être prolongé, voir remplacé par un confinement, le troisième en un an, dont l’Etat déterminera les modalités (horaires de sortie, fermeture des écoles ou non, commerces essentiels...)