C'est un lundi 16 novembre particulier. Un lundi dont le réveil est teinté d'émotion et d'incompréhension. Aux portes d'un lycée de Limoges, les élèves font leur rentrée. Les attentats de vendredi sont dans les têtes et dans les discussions. Paroles de lycéens.
Comme de nombreux élèves en France, ces lycéens que nous avons rencontrés ce matin aux grilles de leur lycée observeront une minute de silence ce lundi à midi. Demain, ils espèrent pouvoir participer en nombre à un rassemblement place de la République à Limoges.
La vie continue
"C'est ce qu'ils cherchent… nous faire changer…"
"Ça ne changera pas notre mode de vie, on va juste voir les choses différemment.
Comprendre pourquoi...
"Ça fait peur. On a peur de représailles. On ne se sent même plus en sécurité dans les rues. C'est en train de devenir n'importe quoi."
En parler...en silence
"Pas trop envie d'en parler. Je n'ai pas envie d'accorder de l'importance aux terroristes. C'est inhumain et choquant ce qu'ils ont fait. La minute de silence, c'est un geste de respect et de lutte contre la menace."
"C'est pas normal. On est tous choqués. On aurait pu avoir l'un de nos proches là-bas. On pense aux familles des victimes, des blessés. C'est quelque chose dont il faut parler".