La rentrée, c'est ce lundi 3 septembre ! Cette année 2018 aura été particulière pour les postulants à leur première année d'études : le dispositif Parcoursup a été lancé pour les orienter dans les différentes filières. Le point dans l'académie de Limoges.
Chloé a obtenu son bac technologique en management et gestion avec 11 de moyenne. Comme ses collègues bacheliers, elle a émis ses vœux sur la plateforme Parcoursup. Son choix : s'inscrire en IUT à Limoges ou à Poitiers. A l'heure actuelle sur liste d'attente, elle ne sait toujours pas où elle fera sa rentrée : une inquiétude pour tout le monde.
Chloé Camporesi, bachelière :
Du coup, ma mère et mon père sont assez stressés, inquiets, et me demandent régulièrement où ça en est, ils ont envie que ça avance, mais ils ne peuvent rien y faire non plus…
Le dispositif Parcoursup a été lancé en janvier. Décrié toute cette année, on lui a notamment reproché qu'il ne proposait pas de hiérarchiser ses vœux. Les aspirants étudiants peuvent en effet en formuler dix.
Patrice Arnoux, Secrétaire académique du SNES-FSU :
Certains en ont accepté, tout en en maintenant d'autres en attente, en espérant obtenir la formation qu'ils préféraient. Cela a placé les élèves tout l'été dans une situation de stress qui n'est pas acceptable, et ne les place pas dans de bonnes conditions à l'entrée dans le supérieur.
Si certaines représentations étudiantes décrient le dispositif, d'autres indiquent que cela ne s'est pas si mal passé pour une première. Un point de vue partagé par le rectorat.
Christine Gavini-Chevet, Rectrice, Académie de Limoges
A trois jours de la rentrée, au niveau national, 600.000 candidats savent où ils la feront, 7000 restent dans l'expectative. A Limoges, seulement 25 dossiers sont en suspens : des solutions devraient être trouvées.Aussi bien en terme quantitatif - puisqu'il reste extrêmement peu de situations à régler -, qu'en terme qualitatif, parce que les élèves sont plutôt satisfaits du travail qui a été fait... Ce que l'on peut dire, c'est qu'effectivement, on peut accélérer un peu la procédure et partir un peu plus tôt dans l'année, de façon à ce que les élèves préparent mieux leur projet professionnel et leur projet d'enseignement supérieur.