Cheminée, chaudière et poêles à bois doivent être ramonés au moins une fois par an. Alors même si les températures baissent, assurez-vous que votre cheminée soit fonctionnelle sans danger avant de faire brûler vos premières bûches de la saison.
Même si l’été a été chaud, il ne peut pas durer éternellement. La fraîcheur est de retour, synonyme de chauffages qui se rallument, de bûches qui flambent et de feux qui craquent. Et comme chaque année, qui dit automne dit ramonage.
Les spécialistes sont donc très sollicités en ce moment. Ramoner permet d’éliminer les suies et autres dépôts du conduit de cheminée, via le nettoyage de sa paroi intérieure. Offrant un meilleur tirage, il permet également une économie de combustible. Surtout, le ramonage régulier d'une cheminée permet de prévenir les risques d'intoxication au monoxyde de carbone, un gaz invisible et inodore, ou d'incendie du conduit de cheminée.
La réglementation est fixée au niveau local par arrêté préfectoral ou municipal. Au minimum, le ramonage est obligatoire une fois par an. En pratique, la règlementation est le plus souvent de deux ramonages par an, dont un en période de chauffe. Le défaut de ramonage peut être sanctionné par une amende pouvant aller jusqu’à 450 €. Conservez le certificat que vous remet le ramoneur après son intervention, il vous servira de justificatif auprès de votre assurance en cas d’incendie.
Quelques règles de sécurité lorsque l’on se chauffe au bois :
- Ne faites jamais brûler de bois peint ou traité, ou tout autre combustible non adapté.
- N’allumez jamais un feu avec du kérosène, un allume-barbecue ou de l’essence.
- Utilisez de préférence un pare-étincelles lorsque vous brûlez du bois.
- Avant de jeter les cendres, mettez-les dans un objet métallique jusqu’à ce qu’elles refroidissent. Elles peuvent demeurer incandescentes jusqu’à 72 heures.