Race limousine : de la prairie à l'éprouvette [REVOIR DIMANCHE EN POLITIQUE]

A l'occasion du concours national de la race limousine qui se déroule à Limoges du 17 au 19 septembre 2021, Dimanche en Politique revient sur l’histoire de la race, son développement, son rayonnement mondial mais aussi ses difficultés avec des revenus faibles et des inquiétudes autour de la PAC.

Le concours national de la race limousine est de retour à Limoges où il ne s'était pas déroulé depuis 2014. Près de 400 animaux sont présents sur l’esplanade du Champ de Juillet du 17 au 19 septembre 2021.

A cette occasion, Dimanche en Politique s’intéresse à cette race qui est la plus exportée dans le monde. 

Race limousine : de la prairie à l’éprouvette, une émission dans laquelle Annaïck Demars et ses invités reviennent sur son histoire mais aussi ses difficultés et les défis qui l’attendent :

  • Marc Gambarotto, directeur général du Pôle de Lanaud 
  • Aurélie Trentalaud, éleveuse de limousines à La Jonchère (87) 
  • Jean-Pierre Bonnet, pdt du GLBV (Groupement limousin bétail et viande) et pdt de Limousin Promotion 
  • Bertrand Venteau, pdt de la chambre d’agriculture de Haute-Vienne (Coordination rurale)

Morceaux choisis

Marc Gambarotto : "Il y a de la sélection dans toutes les races bovines mais c'est vrai que la limousine a mis depuis très longtemps l'accent sur cet aspect-là, en organisant de manière très forte le programme de sélection et en mettant des outils à disposition des éleveurs. Le dernier en date, c'est la génomique : il s'agit d'essayer de prédire les capacités d'un animal en examinant son ADN. On n'est pas dans la manipulation, on est juste dans la lecture."

Jean-Pierre Bonnet : "A l'étranger, on l'appelle la "race de la carcasse" car c'est la race qui a le plus de morceaux nobles, c'est-à-dire ce qu'on mange à l'occasion de repas un peu festifs qui sont l'entrecôte, le faux-filet, le rumsteack, et en plus avec une finesse d'os qui va procurer au boucher un vrai rendement viande-os".

Une passion peu rémunérée

On se rémunère... Après, si on avait voulu vraiment gagner mieux notre vie, on aurait fait un autre métier. On est en-dessous du SMIC, et on ne compte pas nos heures. Agriculteur, c'est un métier de passion. On y est tout le temps.

Aurélie Trentalaud, éleveuse de limousines à La Jonchère (87)

Bertrand Venteau : "Les revenus des éleveurs ont baissé depuis 2020 parce qu'on est en train de se prendre la hausse des matières premières. On a des prix qui sont en train de remonter mais honnêtement, aujourd'hui les intrants ont tellement augmenté que le prix de vente ne compense pas, donc oui, on va connaître une baisse de revenus, on le sent, on le sait. Travailler en permance avec une trésorerie en découvert, c'est pas très évident".

POUR REVOIR L'EMISSION DANS SON INTEGRALITE :

 

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