Sécurité. La propriétaire de l'auberge Richard cœur de Lion à Châlus réclame des ralentisseurs devant son établissement

Une bille de bois mesurant plus d'un mètre est tombée devant l'ancienne auberge Richard Cœur de Lion à Châlus. Eliane Andreaux, la propriétaire, craint pour sa sécurité et en appelle au maire. Elle exige la mise en place de ralentisseurs pour obliger les camions à réduire la vitesse quand ils passent devant son bâtiment.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"J’ai entendu un grand bruit. C’était en fin de matinée, c’est la voisine qui est venue m’alerter !" Eliane Andreaux a eu la peur de sa vie. Devant chez elle, une bille de bois d’un mètre trente et de 70 cm de large. Pour elle, c’est évident, le bois est tombé d’un camion. "Mais aucune nouvelle du chauffeur !", se désole-t-elle. L’ennui, c’est que ce n’est pas la première fois.

 

Ce mardi matin, Eliane Andreaux était avec le cantonnier pour l’aider à tronçonner la bille de bois. "Ma porte est à 200 m de la voie de circulation. Il y a trop de camion. Je suis obligé de faire refaire mes tuiles à cause des vibrations", s’exaspère-t-elle. À soixante-seize ans, celle qui a tenu l’auberge Richard Cœur de Lion toute sa vie est excédée.

Ralentisseurs

"Il faut des ralentisseurs, car ce virage est mortel ! Vous imaginez s’il y avait des clients à l’extérieur à ce moment-là !", s’inquiète-t-elle. "Si mes jardinières n’avaient pas été là, je n’aurais plus de porte aujourd’hui", rage-t-elle.

"Il y a cinquante ans, j’ai entendu qu’il y avait un projet de déviation, mais rien ne s’est fait depuis", se souvient Eliane, mais elle ne désespère pas qu’il se passe quelque chose. "Je n’ai pas encore été voir le maire, c’est ma voisine qui y est allée ! Mais cette fois, je vais y aller, car ça suffit !"

 

 

L’auberge toujours à vendre

 

Pour ne pas arranger son affaire, Eliane Andreaux ne parvient pas à trouver preneur pour son auberge qui est à vendre. Pourtant, explique-t-elle, "Je l’ai entretenue ! La grande salle est en très bon état, le bar aussi. Il y a 8 chambres en haut plus un petit appartement", détaille-t-elle.

La première partie du bien, Eliane Andreaux l’a mise en vente : 180 000 euros, et la maison à côté avec un très beau jardin est proposée à 70 000 euros. Mais le tout se trouve à côté de la route nationale où les camions filent à vive allure.

"Pour installer un commerce, c’est très bien, car c’est à côté de la circulation, mais pour un lieu d’habitation, c'est moins tranquille à cause des camions qui n’arrêtent pas de défiler !", répète-t-elle jamais à court d'arguments.

Eliane Andreaux a pourtant eu quatre offres, mais sans succès à l'arrivée.

"Je suis arrivée ici à Châlus en 1964, j’ai dû acheter en 1975, j’y ai travaillé toute ma vie et ça me fait quelque chose de ne pas trouver preneur", confie-t-elle.

L’ancienne auberge se trouve à quelques centaines de mètres du château de Châlus, un site classé. Désormais, elle envisage d'organiser une loterie pour tenter d’accélérer la vente de l’auberge.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information