Bruno Evrard est anesthésiste au CHU de Limoges, et pilote amateur. Dans les deux situations, il veut limiter les risques au maximum, pour ses patients et pour ses passagers. Toujours avant d’agir, il fait une « check-list », histoire d’être sûr de ne rien oublier…
L’erreur est humaine, mais elle ne doit pas être fatale.La "check-list" a récemment fait son entrée dans le monde médical, au bloc opératoire.
Avant une opération chirurgicale, on vérifie l’identité du patient, l’endroit précis qu’il faut opérer, les éventuelles complications à éviter.
Un travail parfois fastidieux, mais capital pour améliorer la qualité des soins.
Une étude internationale publiée en 2009 apporte des conclusions sans appel : grâce à la check-list, des accidents sont évités, et des vies sauvées.
En avion aussi
Si la check-list semble encore nouvelle dans les blocs opératoires, la pratique paraît évidente dans le monde de l’aviation.Tous les pilotes ont dû s'y mettre depuis longtemps, et on imagine mal un commandant de bord décoller sans vérifier que son appareil est en parfait état de marche, et sans être sûr de pouvoir réagir efficacement en cas de panne.
Bruno Evrad nous explique exemple à l’appui l’intérêt de la procédure, du cockpit au bloc opératoire…