C’est une information publiée ce matin par le Canard Enchaîné sous le titre : "Des forces spéciales sur la jante". 25 super-camions fabriqués par Renault Truck Défense seraient inutilisables et en réparation à Limoges.
Dernièrement, nous suivions le feuilleton de la vente de Renault Trucks Défense par Volvo, un processus finalement annulé.
L’information révélée ce matin par le Canard Enchaîné est-elle en cause ? On peut se poser la question, car les faits sont étonnants.
Dysfonctionnements
Selon le journal, des engins livrés en février dernier sont en réparation à Limoges pour "divers dysfonctionnements, notamment une tenue de route hasardeuse".
Il s’agit de véhicules lourds des forces spéciales, destinés aux soldats engagés au Sahel. 202 vehicules avaient été commandés.
Mais l’usine de Limoges n’est pas seule en cause : selon le Canard Enchaîné, le commandement des opérations spéciales accuse la direction générale de l’armement d’avoir "mal fagoté" le cahier des charges.
Une version améliorée des véhicules de Renault Trucks Défense aurait été demandée, alors que la version initiale semblait convenir. Un quart des pièces auraient été modifiées, entraînant des ratés.
300 emplois
On ne sait pas quelles conséquences cette information aura sur le site de Renault Trucks Défense situé à côté de Limoges, au Palais-sur-Vienne.
Il emploie 150 personnes en CDI, et autant en contrats intérimaires.